Hausse des résultats de la Banque Cramer

La banque privée genevoise Cramer & Cie a connu un exercice 2022 positif, confirmant ainsi les bons résultats enregistrés en 2021 et 2020.

Grâce à une entrée de fonds positive et aux efforts d’optimisation de son modèle opérationnel, la Banque Cramer & Cie a en effet publié des chiffres en hausse au titre de l’exercice 2022, aussi bien en ce qui concerne ses revenus, son résultat opérationnel que son bénéfice net.

De fait, la poursuite de sa politique d’expansion et d’acquisition de clientèle lui a permis d’enregistrer des entrées nettes de fonds positives de CHF 333 millions, essentiellement en provenance de ses marchés cibles. Ces flux d’argent frais ont permis de compenser l’effet négatif de la baisse des marchés financiers en 2022. Les avoirs bruts en gestion sont ainsi restés stables à CHF 3.0 milliards.

L’amélioration de l’efficacité du modèle opérationnel entreprise au cours des exercices précédents a continué à porter ses fruits en 2022. Ainsi, les revenus d’exploitation ont augmenté de +5.0% à CHF 43.4 millions, tandis que les charges d’exploitation ont reculé de 1.3% à CHF 32.6 millions. Ce double effet positif a permis une nette amélioration du résultat opérationnel, qui bondit de +21.0% pour s’établir à CHF 8.6 millions pour l’exercice (2021 : CHF 7.1 millions). Compte tenu notamment d’une dotation de CHF 2.5 millions à la réserve pour risques bancaires généraux, le bénéfice net progresse de +13.4% en 2022 pour atteindre CHF 5.7 millions (2021 : CHF 5.0 millions).

L’évolution des affaires depuis le début de l’année se poursuit sur cette lancée positive et la Banque a ainsi indiqué avoir enregistré des entrées de fonds significatives au cours du premier trimestre. Par ailleurs, l’environnement de taux et la volatilité des marchés ont permis une progression marquée du résultat du négoce et de la marge d’intérêt.

Enfin, la Banque indique que, grâce à l’amélioration de sa productivité, elle entend consacrer ses ressources à la mise en oeuvre de sa stratégie de développement, qui se base tout à la fois sur une croissance organique et sur une politique d’acquisitions ciblées.