Comme sa grande-soeur Pictet, la banque privée genevoise Lombard Odier a publié quelques chiffres limités sur ses résultats 2024.

A fin décembre 2024, les avoirs en gestion ont atteint le niveau record de CHF 215 milliards, en progression de +11.6% par rapport à 2023. Selon une précision faite au Temps, les entrées nettes de fonds se sont montées à CHF 1.7 milliard. Si la gestion d’actifs a enregistré des sorties, la collecte a été positive dans la gestion privée. L’essentiel de la hausse s’explique donc par l’évolution positive des marchés. Les actifs en dépôt (incluant donc l’activité de banque dépositaire) se sont élevés à CHF 327 milliards, soit +10.5% par rapport à l’année précédente.

Sur ce montant, la clientèle privée représente CHF 153 milliards, soit un peu moins de la moitié, tandis que la gestion d’actifs pèse CHF 62 milliards, soit environ 19%. Le reste (CHF 112 milliards) est constitué par l’activité d’asset servicing (services de d’administration et de banque dépositaire pour d’autres banques).

Les revenus d’exploitation se sont élevés à CHF 1’337 millions, en recul de 4.6% par rapport à 2023, principalement en raison de la diminution de 33% des revenus nets d’intérêts, reflétant la baisse des taux d’intérêt et la hausse du coût des dépôts.

Les charges d’exploitation sont restées stables à CHF 1’112 millions (-0.3%). En conséquence, le bénéfice net consolidé pour l’exercice 2024 s’est inscrit à CHF 179 millions, en baisse de 19% par rapport à l’année précédente.